La MIL team, L’ami(e) câlin (e), la mine réjouie, le liniment en brillantine et la lanoline en paravent vous souhaitent du stock en prévision et surtout de garder… la banane !
La flagornerie étant une calamité aussi répandue et recherchée qu’une huile de schiste sous la couche de roche marneuse de notre champ de patates en sursis préféré, alors arrêtons-nous un instant pour nous souhaiter vaillamment bien du courage et de l’appétit pour l’année à suivre.
Plutôt que le félin végétarien passif que nous imaginions être, préférons le campagnol duveteux mais carnivore comme animal totem et filons, le poil de notre poitrail calamistré dompté par l’onguent de nos tourments, tout droit dans le solstice chinois 2023 du lapinou d’eau, plein de promesses moites ou subaquatiques.
La bouillasse à mi-mollet, nous écoperons joyeusement, en lourdant par-dessus bord les scansions absconses, imprimés sur panneaux dibond©, de nos bureaux hypocritement partagés. Nous fuirons le jovial assujettissement de tous ces open-spaces connectés, nouveaux écosystèmes du vide, suspects d’idiosyncrasie malgré leurs prétentions universalistes et fleurissant dans notre voisinage urbain comme des prurits acnéiques refoulés trop tardivement…
Puis nous nous laisserons drosser douillettement jusqu’à l’inconséquence pour renouer avec nos agapes anachroniques déraisonnables, d’avant la toux généralisée et constipante, la gomina comme lubrifiant pour un dégonflage cérébral général. Nous nous revigorerons aux sons des bruits de sucions de nos amourettes sans lendemain sur les banquettes de chez Lapérouse et relirons, à la chaude lumière des miroirs griffés par nos cocottes Balzaciennes en vadrouille sous les réverbères toujours brumeux des quais de Seine cinématographique, nos vœux prépubères constitués principalement d’espoirs simples et de vacuité libératrice.
Bisous bisous.