La MIL team, L’ami(e) câlin (e), la mine réjouie, le liniment en brillantine et la lanoline en paravent vous souhaitent du stock en prévision et surtout de garder… la banane !
La flagornerie étant une calamité aussi répandue et recherchée qu’une huile de schiste sous la couche de roche marneuse de notre champ de patates en sursis préféré, alors arrêtons-nous un instant pour nous souhaiter vaillamment bien du courage et de l’appétit pour l’année à suivre.
Plutôt que le félin végétarien passif que nous imaginions être, préférons le campagnol duveteux mais carnivore comme animal totem et filons, le poil de notre poitrail calamistré dompté par l’onguent de nos tourments, tout droit dans le solstice chinois 2023 du lapinou d’eau, plein de promesses moites ou subaquatiques.
La bouillasse à mi-mollet, nous écoperons joyeusement, en lourdant par-dessus bord les scansions absconses, imprimés sur panneaux dibond©, de nos bureaux hypocritement partagés. Nous fuirons le jovial assujettissement de tous ces open-spaces connectés, nouveaux écosystèmes du vide, suspects d’idiosyncrasie malgré leurs prétentions universalistes et fleurissant dans notre voisinage urbain comme des prurits acnéiques refoulés trop tardivement…
Puis nous nous laisserons drosser douillettement jusqu’à l’inconséquence pour renouer avec nos agapes anachroniques déraisonnables, d’avant la toux généralisée et constipante, la gomina comme lubrifiant pour un dégonflage cérébral général. Nous nous revigorerons aux sons des bruits de sucions de nos amourettes sans lendemain sur les banquettes de chez Lapérouse et relirons, à la chaude lumière des miroirs griffés par nos cocottes Balzaciennes en vadrouille sous les réverbères toujours brumeux des quais de Seine cinématographique, nos vœux prépubères constitués principalement d’espoirs simples et de vacuité libératrice.
Bisous bisous.
L’abbaye sauvage… in memoriam pater Guillaume de batz, personnage de fiction façonnant à partir de 1160 l’abbaye du Thoronet dans l’œuvre « les pierres sauvages » de Fernand Pouillon, archi et fripouille magnifique…
De cette allégorie à l’éloge de l’œuvre construite qui confine à la légende mystique, est née une abbaye monde, dont la réalité minérale, dure, lisse, tenace et parfaitement emboitée ne laisse aux arpenteurs agnostiques que nous sommes que notre âme fissurée pour seule lézarde consentie.
En écho à ce subterfuge de maçons cisterciens éclairés, raisonne les installations d’Anne et Patrick Poirier qui nous rappellent que dans la mémoire des pierres domptées raisonne continument l’âme du monde (Anima Mundi) comme il existe une mémoire de l’extraction douloureuse, une persistance des chants des hommes malgré tout ainsi qu’un engagement pour l’avenir des nôtres, que le polissage des siècles passés et à venir ne pourra anéantir… à condition de se souvenir de notre condition de passeur bien plus que de passager.
Installations d’Anne et Patrick Poirier à l’abbaye du Thoronet jusqu’au 18 octobre 2021
www.le-thoronet.fr
Représente l’inéluctable délitement de notre marche en avant ou l’ardente illusion du présent ?
Cirier plasticien à l’entropie fondante ou moine bâtisseur de totem sensible au point de fusion ?
Jongleur cérébral ou bateleur de concepts ardents ?
Dommage que tu sois scientologue
Je t’aurais préféré malacologue ou à la rigueur marxologue
Comme quoi on peut être éclairé et complètement à côté
Parait qu’il faut savoir dissocier l’artiste de l’homme
Mais quand l’homme est engagé que faut-il penser de l’épanneleur ?
Moi je me contenterais de la nuée de tes flammes à défaut de ta fausse piste d’adulateur
Nous restons joignable mais… forte tendance à séjourner dans les zones franches… emprunts systématiques des tunnels rigoureusement parisiens ou limitrophes… transatlantique sur Seine en cours de traversée cependant la liaison satellite est coupée… respect absolu du règlement civil quant à l’usage du mobile dans les transports en communs… circuit en vélocipède avec respect absolu de la loi interdisant l’usage du casque audio… de toute façon on n’a plus de batterie la plupart du temps… plus de chargeur non plus… plus de mobile aussi… plus de fée électricité… bref la misère dans le giron du maquis haussmannien bien éloigné de l’originel…
Nous restons joignable mais… forte tendance à séjourner dans les zones blanches… emprunts systématiques des tunnels rigoureusement montagnards… transatlantique en cours de traversée… respect absolu du règlement civil quant à l’usage du mobile dans les transports en communs… vols low-cost sans pédales pour le Wifi… de toute façon on a donné des gages sur notre engagement vis-à-vis de notre empreinte carbone alors on est parti à pied… plus de batterie… plus de chargeur… plus de mobile… plus de fée électricité… bref la misère dans le giron du maquis originel…